Jubilä — VEN 13/12/24
Solo de vocalchimie multi-timbrée
Singulière et multiple, Leïla visite ses territoires intérieurs et en exhume les esprits. Seule en scène dans sa robe de nymphe et sa couronne embroussaillée, créature antique et joueuse à la fois, clown-enfant et femme lyrique, elle rassemble ses mondes, invoquant Bach au goulot d’une mignonnette, célébrant l’enfant qu’elle n’aura pas, vibrant à son piano toy sur des mémoires enfouies, passant du français à l’anglais et à l’espagnol ou encore à un de ces langages insensés dont elle a le secret, explosant en volutes de timbres imaginaires inimaginables, le tout ponctué par des confessions drolatiques sur le play bach.
Leïla plonge dans le bain des émotions avec une spontanéité rare.
Leïla Martial : voix et machines