Fosses power 1 — VEN 04/04/24
DANSE
ÂGE : Tout public
TARIF : A
> Ateliers chorégraphiques et master classes
Soirée de pulsation, de mouvement et d’effervescence : hommage à la jeunesse ! Épisode 1.
Un cocktail détonnant de danse hip-hop et contemporaine.
20H00 / Pode ser — Leïla Ka
La difficulté d’être soi. Pode Ser illustre la difficulté d’être soi. Il est question de limites, d’aspirations mais aussi de désarroi. Peut-être le désarroi d’être au monde et de n’être que soi. Leïla Ka s’engage seule dans un dialogue brut, à travers différents langages chorégraphiques, à la recherche des identités multiples qui constituent la personne. Entrée dans la danse par les portes du hip-hop, interprète chez Maguy Marin pour May B, elle affronte, dans Pode Ser, le rapport à soi-même, à l’autre, à la société et s’élance dans une sorte de combat qui n’en finira plus. Combat que l’on devine tant à elle-même qu’aux assignations.
Pode Ser a reçu plusieurs prix et distinctions :
Premier Prix de l’International SoloTanzTheater (Stuggart, Allemagne)
Premier Prix du Solo Dance Contest (Gdansk, Pologne)
Prix de la Chorégraphie au festival CortoInDanca (Cagliari, Italie)
Prix du Public et du Meilleur solo au Festival SoloDuo (Cologne, Allemagne)
Leïla Ka : chorégraphie / Interprétation : Anna Tierney / Laurent Fallo : création lumière
20H17 / C’est toi qu’on adore — Leïla Ka
Elles sont deux mais pourraient être cent ou mille. Ensemble, elles s’élancent bancales, malades ou parfois heureuses, et s’engagent peut-être pour le meilleur mais probablement pour le pire. Contre elles une adversité que l’on devine mais dont on ne sait rien. Héroïnes, tour à tour invincibles ou tragiquement vulnérables, elles avancent, résistent, s’effondrent parfois, mais s’évertuent inlassablement à lutter jusqu’à l’épuisement des forces que l’on sent poindre. Dans une trajectoire sinueuse faite de moments de victoires et de faiblesse où se mêlent autant d’espoir que de désillusion, « C’est toi qu’on adore » est un cri d’espoir où le corps exulte ce
qu’il a de plus cher, cette pulsion de vie qui nous tient debout.
Leïla Ka : chorégraphie / Océane Crouzier, Jane Fournier Dumet, Mat Iéva, Leïla Ka, Mathilde Roussin : interprétation en alternance / Laurent Fallot : création lumière
20H42 / ‘Asmanti [midi-minuit] — Marina Gomes
« La tess me serre si fort que j’ai l’impression de l’aimer ».
Avec ‘Asmanti, la compagnie Hylel invite le public a une immersion auprès d’une bande de jeunes, dans le quartier, sur le terrain. Sans compromis, la chorégraphe emprunte les références esthétiques de la street culture, celles du rap et du cinéma, comme point de départ d’une écriture chorégraphique contemporaine dépassant les codes du hip hop. En partant de situations vécues, elle écrit une danse où l’énergie du corps se mêle à celle de la voix, où la nonchalance de la démarche et la théâtralité des attitudes – du rire à la violence – deviennent chorégraphies. Marina Gomes, a imaginé cette pièce comme un grand plan séquence, de midi à minuit, métaphore d’une temporalité où la lumière décline au fur et à mesure que la tension monte.
Marina Gomes : direction artistique, chorégraphie et mise en scène / Elias Ardoin : assistant / Jordan Rezgui : regard Théâtral / Ayaba Ardoin, Maélo Hernandez, Yanice Djae, Andreas Maanli, Marina Gomes : interprètes / Arsène Magnard : création musicale / Paul Coissac : création lumière